• Cette fois les choses se sont passées plus simplement. Une fois que vous en faites tester un, vous vous posez inévitablement des questions sur le reste de la fratrie.

    Devions-nous faire tester sa sœur de 10 ans ?

    Et puis nous nous sommes rappelé les choses qu'elle faisait à 4 ans. Des choses que nous trouvions juste originales, comme : réciter l'alphabet à l'envers, s'intéresser aux multiplications, aux divisions, avoir un vocabulaire très riche etc....

    Nous lui avons donc demandé si elle souhaitait effectuer le même test que son frère. Ce fut un "oui" plein d'enthousiasme...

    Cette fois les résultats nous ont moins surpris, nous nous y attendions ! Elle aussi est donc une EIP...

    Nous avons eu raison de la faire tester, car ce fut, un vrai soulagement. Elle en a sauté de joie ! Elle a expliqué qu'elle se posait beaucoup de questions, se demandant parfois si elle était normale.

    Nous avons également compris pourquoi sa maitresse l'avait trouvé "éteinte", et pourquoi je trouvais qu'elle régressait !

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  • Bonjour,

    Ouf ! Mon petit zèbre sait lire ! Oui il a finit par abdiquer, c'est très étrange d'écrire de 3 façons le son [o] mais bon !

    Je reviens très vite pour vous conter la suite...

     

    A bientôt

     

     

     

     

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  • Bonjour,

    J'avais commencé cet article par "il était une fois ". Trop compliqué ! J'ai décidé de vous expliquer comment j'ai découvert mes zèbres.

    Je suis comme beaucoup, maman de 3 enfants, forts beaux et géniaux ! Bref mes enfants !

    Un jour, dans une salle d'attente des urgences, j'attendais patiemment qu'un médecin examine ma fille. Mon fils s'occupait en sautant partout, s'allongeant sur le sol, allant voir tous les patients. Bref, il s'amusait et moi je m'évertuais à essayer de le faire tenir tranquille ! Heureusement, il y avait là une maman également accompagnée de deux enfants. C'est donc naturellement que nous entamions une conversation. Alors que je trouvais cette femme fort sympathique, elle me suggéra de faire tester mon fils. Je me suis dit qu'elle pensait qu'il était hyperactif. Non ! Elle pensait qu'il était précoce parce qu'il lui rappelait son fils lui même précoce.

    J'ai ri en lui disant que cela me paraissait plus plausible pour sa sœur, alors que lui était simplement agité. Elle insista en me disant que les choses se manifestaient différemment pour les filles et les garçons. Ma seule préoccupation étant de faire tenir mon fils en place, je ne prêtais pas beaucoup d'attention à ses élucubrations ! J'ai noté pour la forme le numéro d'une psychologue qui testait les enfants. De retour à la maison, je ne manquai pas de raconter à mon mari la rencontre avec la dame "rigolote" qui pensait notre fils surdoué ! Tous deux nous étions d'accord pour dire que sa sœur peut être, mais lui sûrement pas, mais agité "oui" ! Non mais, nous les connaissons nos enfants, quand même !

    Un an après cette rencontre, la maitresse de grande section de mon fils s'alarmait qu'il ne s'intéressait pas aux apprentissages. D'un autre côté, elle s'étonnait quand je lui faisait part des difficultés qu'il avait à se lever le matin pour se rendre à l'école.

    Pour la petite histoire, en moyenne section, un jour, refusant de se rendre à l'école mon fils m'a dit l'air abattu : "tu ne comprends pas, l'école me tue !". Tous les matins c'était l'horreur, tout y passait : maux de ventre, maux de tête, refus de se lever etc... 

    Afin de trouver une solution, rendez vous fut pris avec la maitresse. A la fin du rendez-vous, j'étais convaincu que je n'allais pas bien et que je passais trop aux caprices de mon fils !

    Une autre fois, la maitresse nous proposa de le mettre en soutien, pour apprendre les syllabes. Son père et moi avons dit non, il n'était pas question de lui en rajouter. Du coup, c'est le médecin scolaire qui nous a convoqué, et qui au final fut "ébloui" par la mémoire "prodigieuse" de notre fils.

    Enfin la fin de l'année ! La maitresse me rendit ses travaux. Il l'étonnait par ses dessins et son grand sens de la justice, mais elle désespérait qu'il ne connaisse que 8 lettres de l’alphabet (les 6 de son prénom et 2 autres qu'il aimait bien !). Elle nous confia un puzzle alphabétique pour les vacances. Rassurez vous, aucune pièce ne fut perdue ou abîmée : la boite ne fut ouverte que deux fois.

    Pendant les vacances, je fis la connaissance d'une autre maman à qui je fis part de mes soucis, et là, rebelote, même remarque : "vous devriez le faire tester !". Même remarque de la part de deux amis. Tout cela commençait à m'agacer, je voulais des solutions, pas le faire tester. Mais bon, comme tous voulaient le faire tester, nous le fîmes tester ! Afin d'en avoir le cœur net.

    Le 13 aout 2014, nous découvrions que nous n'étions pas très perspicaces, et nous faisions la connaissance de notre premier zèbre !

    La psychologue nous a dit : "vous vous attendiez à un moins en fait, c'est son plus qui explique son comportement ! ... Votre fils est un haut potentiel. Il a 136 de QI..."

    Ouais ! L'histoire est longue, et encore j'ai résumé ! C'est juste pour vous dire de faire attention, un enfant peut cacher un zèbre !

    La suite au prochain article !

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  • Bonjour,

    Mon fils de 6 ans a un QI de 136. Il est surdoué et ne sait toujours pas lire ! Quant à l'écriture n'en parlons pas.

    Les surdoués ne sont pas sur-intelligents ! Ils ont une façon différente d'appréhender le monde. Leur hyper-sensibilité leur permet certainement d'avoir une approche plus fine des choses.

    Mon fils sait qu'il doit apprendre à lire, s'il veut aller à la découverte du monde. Sauf que pour l'instant, il ne cerne pas bien la logique de la langue.

    Exemple : quel est l'intérêt d'écrire le son [o], de 3 façons : "o", "au" ou "eau" ! Malheureusement, lui répondre "c'est comme ça !" ce n'est pas suffisant. En fait, il déchiffre, mais sa progression est ralentie par l'analyse de la langue. Ce comportement peut laisser penser qu'il est en échec. Non il réfléchit !
    Comprenons bien : il ne dit pas qu'il ne veut pas ou qu'il ne peut pas. Non, il nous demande juste quelle est la logique. Incapable de lui répondre, il en cherche une !

    C'est un comportement déroutant parce que, paradoxalement, il possède un vocabulaire d'une grande richesse et très varié, qu'il a une mémoire phénoménale et qu'il excelle en mathématiques en particulier en calcul mental, que l'informatique le fascine !

    Oui déroutant ! comment un enseignant doit-il et peut-il accompagner un élève dans cette situation ? Quels moyens a-t-il à sa disposition ?

    Comment s'adapter à ce monde où tout va vite ? Alors que certains, même surdoués ont besoin de temps.

    Un surdoué ce n'est pas qu'un QI avec un chiffre ! Génial j'ai 300 de QI, oui et alors ?

    C'est tout un ensemble de choses. Dans le cas de notre fils, le bilan a montré qu'il privilégie la réflexion et la précision, à la performance. Comme l'explique la psychologue dans son compte rendu, je cite "La minutie dont fait preuve T et le temps de réflexion qu'il s'octroie pénalise un peu ses performances. Il utilise son pouvoir de concentration pour parfaire son exécution au léger détriment de ses performances."Face à la difficulté, il se réfugie très rapidement dans son monde intérieur très riche".

    Il est donc important de stimuler T, de l'entrainer à mobiliser toutes ses ressources. Oui mais comment entrainer un zèbre à la course, qui à la moindre petite côte, s'assoie et refuse d'avancer, préférant profiter de l'herbe qui l'entoure ?

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