• Quelle décision prendre ?

    La décision 

    Il est vrai que si notre fils n’avait pas eu toutes ces difficultés, nous n’aurions certainement pas fait le test… 

    Une fois le diagnostic posé, comment gérer ce plus qui s’avérait, pour l’instant, être plus un handicap qu’une chance ? 

    Comment dire à l’institutrice que ce petit garçon, qui a du mal à s’investir dans les apprentissages, est tout simplement surdoué ? 

    Une semaine avant la rentrée, nous nous sommes rencontrés. L’entretien s’est très bien passé, j’étais rassurée…La rentrée s’est bien passée, il était très content de retrouver ses copains ! J’étais heureuse, fini les réveils douloureux, les maux de ventre, bref, une vie d’écolier. 

    Mon bonheur fut de courte durée. Les choses se passaient plutôt bien à l’école, sauf que dès qu’il arrivait à la maison, c’étaient des cris, des pleurs, il jetait son sac, refusait de faire ses quelques lignes de lecture. Pour son enseignante, tout se passait bien, il avait juste piqué une colère parce qu’il ne reconnaissait pas une lettre. Elle disait que la seule préoccupation de mon fils s’était de ressembler aux autres élèves et qu’elle ne s’inquiétait pas. Les choses s’arrangeraient. 

    Chez nous, les choses ne s’arrangeaient pas. Il commença par demander un calendrier afin de compter les jours d’école jusqu’aux prochaines vacances, et les barrer au fur et à mesure ! Très vite, il recommença à se plaindre de maux de ventre le matin, à ne pas vouloir se lever, et surtout à squatter notre lit !! 

    Avec son institutrice, nous avions pourtant insisté pour que « l’équipe ressource » de l’académie vienne rapidement, à la mi-septembre nous en étions à douter de l’existence de cette fameuse équipe !  

    J’avais alors pensé demander un aménagement d’horaire, qu’il n’y aille que le matin par exemple. Quand je lui ai fait part de mon idée, il s’est contenté de me dire « j’ai faim » et a tourné les talons ! Ce fut mon moment de grande angoisse ! 

    Cela faisait trois ans que nous supportions ses crises, ses angoisses nocturnes, le 25 septembre, j’ai dit STOP ! On le déscolarise. A cette date, l’équipe ressource ne s’était toujours pas manifestée… 

    Du coup, sa sœur nous fit part de son désir d’étudier également à domicile !  

    Elle s’ennuyait, elle lisait des bandes dessinées pour passer le temps ! Elle n’étudiait plus ses leçons, expliquant à l’école qu’elle devait faire le ménage à la maison (même moi je n’étais pas au courant !). Remettait une feuille blanche… 

    A cette occasion, nous avons appris que notre fille aurait très bien pu sauter le CM2, mais que l’équipe enseignante avait jugé bon de ne pas la faire passer en 6ème à cause de ses difficultés relationnelles.  

    Pour finir, en octobre, j’étais autoproclamée institutrice à demeure !

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