Quand j'ai commencé ce blog, il s'agissait juste de raconter notre "aventure" avec nos enfants surdoués, presque comme une anecdote dans notre vie. J'avais juste besoin d'en parler. Oui mais voilà, ce n'est pas qu'une anecdote... Je rencontre de plus en plus de parents avec des "petites histoires" semblables à la nôtre, avec des variantes plus ou moins dramatiques.

Tels ces parents dont l'enfant de 7 ans, en CE1, est suivi depuis 3 ans par une batterie de spécialistes (psychologues, CMPP, médecins...), à qui l'on explique qu'il semblerait que celui-ci soit surdoué, mais que cela n'expliquerait pas pour autant pourquoi il refuse les frustrations (dixit la psychologue qui a fait le test, sans leur expliquer le résultat, ni indiquer le QI) ! Afin de le calmer, il est sous médicaments ! A l'école, on le punit en lui refusant d'aller faire des maths avec la classe de CM1 (alors qu'il fait des divisions à virgule). Les parents ne savent plus où donner de la tête...

La liste de ces histoires n'est malheureusement pas exhaustive.

Parfois, ce sont les parents qui m'inquiètent. J'ai rencontré une mère qui me vantait les mérites d'un calmant qu'elle donnait à son fils et, ma foi, lui réussissait fort bien, puisque depuis il était devenu un petit garçon adorable. A peine avais-je commencé à lui raconter les tribulations de mon petit *zèbre, qu'elle s'empressait de me donner le nom de ce calmant et du médecin qui pouvait le prescrire très facilement à mon fils - désolée, je ne me rappelle ni du nom du calmant, ni de celui du médecin –  !

A cause des toutes ces "petites histoires", je vais donc continuer à témoigner en tant que parent.

J'espère surtout que l'on finira par entendre, toutes ces voix qui s'élèvent pour alerter, sur l'urgence de prendre en compte ces futurs adultes à la personnalité hors normes mais si prometteuse. Ne vivons pas cela comme un fardeau mais comme une vraie chance et j'ose le dire, "une chance" pour la société !

Si vous voulez témoigner n'hésitez pas à me contacter, c'est ensemble que nous pourrons faire avancer les choses...

Et parce qu’il est important de savoir à quel zèbre on à faire, vous trouverez en liens des sites spécialisés, qui vous aiderons.

*J’aime beaucoup cette appellation de « zèbre », je ne sais pas trop d’où elle vient, mais je la trouve tout à fait adaptée ! Ce sont vraiment de drôles de zèbres ! Avant d'apprendre que mes enfants étaient surdoués, je leur disais qu'ils étaient de drôles de zèbres !

"Jeanne Siaud-Facchin nomme également les surdoués zèbres..."

Vous avez dit hyperactif, hypersensible...

Avant découvrir que mes enfants étaient surdoués, je ne comprenais pas pourquoi, après une journée passée avec eux, j'étais épuisée non seulement physiquement mais également "intellectuellement"...                                                                                                  En fait, je crois que dès qu’ils ont su parler, ils n’ont jamais arrêté de poser des questions, de passer d'un sujet à l'autre. Non contents de parler, ils se documentent sur tout, s’intéressent aux problèmes de la société…Tout en gardant leurs préoccupations d’enfants.

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Une énième réforme ! Malheureusement jusqu'à maintenant, quand l'éducation nationale pense élève en difficulté, c'est forcément parce que cet élève à un "moins"... J'espère que TOUS les enseignants auront une VRAIE formation, afin qu'ils apprennent à détecter les "moins" qui cachent les "plus", ou tout au moins qu'ils aient les moyens effectifs de faire passer un test à ces élèves !

Pour l'instant mon fils à qui l'on avait proposé du soutien en grande section, ne veut pas entendre parler d'un retour à l'école !

Je garde l'espoir que les choses changeront pour le bien être de tous les enfants...

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