• Respect pour la planète

     

    On ne plaisante pas avec la planète !

     

    Depuis que ma fille à participé aux journées de l’environnement organisées par son école, elle est très soucieuse de l’écologie. Elle n’en revient toujours pas d’avoir trouvé un pneu dans la nature !

     

    Un jour, elle a organisé une réunion de famille, afin d’établir des règles de vie respectueuses de l’environnement.

    Nous avons donc établis par écrit les règles à respecter :

    -          préférer les serviettes de table plutôt que les serviettes en papier,

    -          confectionner nos pâtisseries, nos desserts, plus de gâteaux industriels,

    -          respecter au mieux les saisons des fruits et légumes,

    -          ne pas gaspiller l’eau,

    -          éteindre les lumières et débrancher les chargeurs (elle nous a embarqués dans la sauvegarde des ours polaires !).

     

    La liste est plus longue, car la réunion pour l’environnement a évoluée en règles de vie dans la maison ! Comme ne pas crier, ne pas courir, ne pas lancer ses affaires à travers la pièce (pour mon fils !)…

     

    Depuis notre réunion « pour sauver la planète », les enfants ont fini par apprécier de plus en plus les gouters faits maison. Du coup, nous avons diminué nos déchets ménagers, nous n’avons plus qu’un sac poubelle par semaine pour 4 personnes ! Et du coup notre petite commune dépense un peu moins pour le traitement des déchets !

     

    Nous n’y pensons pas toujours mais ça coute, notre commune paye au poids le traitement, donc moins il y en a, c’est autant d’économie !

     

    Nos enfants sont parfois de bien meilleurs enseignants que nous !!

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  • Youpi il sait lire !

     

    Ouais c’est génial ! Malgré notre manque d’organisation, il sait lire !

    Parce que, même sous un air « décontracté », nous angoissons quant même « un petit peu » sur les compétences de ce sacré zèbre ! Compliqué d’ignorer les remarques du genre : ha ! il ne va pas à l’école, pas facile hein ? J’ai eu de la chance, pas de problème à 5 ans Mathieu savait lire ! Vous l’avez compris, je suis non violente, mais dans ces moments là, j’ai une soudaine envie (fugace rassurez-vous !) de changer de camp !

     

    Surprise ! c’est notre bonne vieille éducation nationale qui nous a envoyé la solution !

    Toujours soucieuse de savoir ce que nous faisons de nos enfants, nous avons été informés par courrier mi octobre, donc quinze jours après le début de notre aventure, de la visite de l’inspectrice pour la mi décembre !

     

    Les enfants étaient ravis d’avoir de la visite ! Ils pensaient qu’elle resterait à déjeuner !

     

    Le jour de la visite, j'ai dû lui exposer les faits. Parce qu'évidemment, toujours égale à elle-même, l’administration n’avait pas fait circuler l’information ! Elle ignorait tout, le haut potentiel des enfants, et toutes les démarches effectuées… L’échange fut cordial, et je pense qu’elle a compris notre démarche.

     

    La conseillère qui l’accompagnait n’avait pas l’air rassuré sur l’apprentissage de la lecture de notre fils. Mais plutôt que de nous obliger à le remettre à l’école, elle m’a conseillé de lui apprendre à lire avec l’ordinateur, et de ne pas l’ennuyer avec l’apprentissage de l’écriture pour l’instant.

     

    La méthode est très simple : il doit simplement recopier des textes. Je l’accompagne, nous lisons le texte puis il le recopie à l’ordinateur, je lui dicte en épelant les mots. Du coup, il apprend les lettres, leur son et les syllabes …

    Résultat : en une semaine, les choses avaient évolué et la lecture simple acquise en un mois, il continue de s’améliorer !

     

     

    De mon côté, j’avais pris de la distance et décidé de lui faire pleinement confiance.  Je le rassure. Du coup, tout se passe dans le calme, personne ne crie, et personne ne pleure.

    Depuis le début de ce mois de mars, nous avons repris l’apprentissage de l’écriture, et cela se passe beaucoup mieux !

     

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  • Tout est une question de longueur d’onde !

    La décision de scolariser mes enfants à domicile fut prise dans l’urgence, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour m’organiser. A ce jour, je ne suis toujours pas satisfaite de la situation.

    Malgré toute la difficulté d’organisation, c’est génial ! En fait, c’est moi qui apprends. J’apprends à mieux les connaître, à décoder !

    Parce que si le zèbre à du mal avec notre logique, nous aussi nous avons parfois du mal à les suivre, et bonjour l’incompréhension.

    Ce que je prenais pour de l’insolence, ou de la moquerie, n’en était pas.

    Exemple :

    ·         Écoute ramasse ton sac, ça fait 20 fois que je te le demande !

    ·         Non maman, ça fait 3 fois seulement !

    Là, maman est bien énervée ! Non seulement ce que vous demandez n’est pas fait, mais en plus il se moque de vous ! Non. En fait, personne ne se moque de vous, il a vraiment compté !

    Autre exemple : L’autre jour, mon mari demande à notre fille :

    • Son père : Dis-moi, c’est toi qui a utilisé les ciseaux ?
    • Ma fille : Non, je n’y ai pas touché
    • Moi : Mais si, c’est certainement toi, tu les utilises tout le temps…
    • Ma fille : non, je n’y ai pas touché
    • Moi : As-tu utilisé les ciseaux aujourd’hui ? (précision !)
    • Ma fille : Non
    • Son père : Quand les as-tu utilisés ?

    Grâce à cette précision, les ciseaux furent retrouvés !!  

    Ces exemples peuvent être multipliés à l’infini. Du coup, tant que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, ça coince ! Depuis, je m’applique à préciser afin d'être sur la même longueur d'onde... 

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  • La décision 

    Il est vrai que si notre fils n’avait pas eu toutes ces difficultés, nous n’aurions certainement pas fait le test… 

    Une fois le diagnostic posé, comment gérer ce plus qui s’avérait, pour l’instant, être plus un handicap qu’une chance ? 

    Comment dire à l’institutrice que ce petit garçon, qui a du mal à s’investir dans les apprentissages, est tout simplement surdoué ? 

    Une semaine avant la rentrée, nous nous sommes rencontrés. L’entretien s’est très bien passé, j’étais rassurée…La rentrée s’est bien passée, il était très content de retrouver ses copains ! J’étais heureuse, fini les réveils douloureux, les maux de ventre, bref, une vie d’écolier. 

    Mon bonheur fut de courte durée. Les choses se passaient plutôt bien à l’école, sauf que dès qu’il arrivait à la maison, c’étaient des cris, des pleurs, il jetait son sac, refusait de faire ses quelques lignes de lecture. Pour son enseignante, tout se passait bien, il avait juste piqué une colère parce qu’il ne reconnaissait pas une lettre. Elle disait que la seule préoccupation de mon fils s’était de ressembler aux autres élèves et qu’elle ne s’inquiétait pas. Les choses s’arrangeraient. 

    Chez nous, les choses ne s’arrangeaient pas. Il commença par demander un calendrier afin de compter les jours d’école jusqu’aux prochaines vacances, et les barrer au fur et à mesure ! Très vite, il recommença à se plaindre de maux de ventre le matin, à ne pas vouloir se lever, et surtout à squatter notre lit !! 

    Avec son institutrice, nous avions pourtant insisté pour que « l’équipe ressource » de l’académie vienne rapidement, à la mi-septembre nous en étions à douter de l’existence de cette fameuse équipe !  

    J’avais alors pensé demander un aménagement d’horaire, qu’il n’y aille que le matin par exemple. Quand je lui ai fait part de mon idée, il s’est contenté de me dire « j’ai faim » et a tourné les talons ! Ce fut mon moment de grande angoisse ! 

    Cela faisait trois ans que nous supportions ses crises, ses angoisses nocturnes, le 25 septembre, j’ai dit STOP ! On le déscolarise. A cette date, l’équipe ressource ne s’était toujours pas manifestée… 

    Du coup, sa sœur nous fit part de son désir d’étudier également à domicile !  

    Elle s’ennuyait, elle lisait des bandes dessinées pour passer le temps ! Elle n’étudiait plus ses leçons, expliquant à l’école qu’elle devait faire le ménage à la maison (même moi je n’étais pas au courant !). Remettait une feuille blanche… 

    A cette occasion, nous avons appris que notre fille aurait très bien pu sauter le CM2, mais que l’équipe enseignante avait jugé bon de ne pas la faire passer en 6ème à cause de ses difficultés relationnelles.  

    Pour finir, en octobre, j’étais autoproclamée institutrice à demeure !

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  • Éducation nationale mon amour !

    Hormis notre désapprobation de la décision prise au sujet de notre fille sans nous concerter, les rapports avec l’équipe enseignante furent toujours courtois et bienveillants. Nous avons expliqué aux maitresses qu’il nous semblait nécessaire que nos enfants soufflent un peu, en particulier notre fils. Elles nous ont remis tout leur matériel et tout le monde s’est dit au revoir.

    Une fois prise la décision de déscolariser nos enfants, nous en avons immédiatement averti les autorités compétentes : l’inspection académique et le maire. En expliquant les choses, en n’incriminant surtout pas les enseignantes.

    Si nous avions des doutes quant à l’existence de l’équipe ressource, que nous n’avons jamais pu rencontrer, nous fûmes pleinement assurés de l’existence de l’inspection académique.

    Une semaine après, nous recevions un courrier « type » de trois pages de l’inspection, afin de nous informer de toutes les peines que nous encourions si l’autorité « éducation nationale » devait constater nos manquements en matière d’instruction ! Cette même autorité qui n’avait pas pu nous envoyer rapidement sa fameuse équipe ressource !

    Nous risquons tout. De l’obligation de les remettre immédiatement entre les mains "savantes" de l’éducation nationale, à la prison en passant par l’amende…

    Du coup, avec mon mari, nous avons essayé de trouver quelle peine encourait l’éducation nationale, dans le cas où elle ne remplissait pas sa mission ! Dans notre cas, elle n’avait pas réussi à rassurer nos enfants ni à apprendre à lire à notre fils…

    Figurez vous que rien n’existe ! Non, l’Éducation Nationale n’a aucune obligation de réaliser ce qu’elle prétend donner à nos enfants. Ils apprennent tant mieux, ils se plantent c’est pour notre « pomme » !

    Nous nous sommes abstenus de lui répondre, afin de ne pas rentrer dans un conflit qui aurait été préjudiciable à nos enfants…

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